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    Le glaucome congénitale et la neurofibromatose type 1

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    Le glaucome congénital constitue une complication ophtalmologique dans la neurofibromatose type 1 ou maladie de von Recklinghausen. Nous rapportons un cas de glaucome congénitale dans le cadre d'une neurofibromatose de type 1, à travers lequel on va discuter les mécanismes étiopathogénique, les difficultés thérapeutiques et les facteurs pronostiques du glaucome congénital au cours la maladie de von Recklinghausen avec revue de la littérature.Keywords: Glaucome congénitale,neurofibromatose type 1, étiopathogéniqu

    Choriorétinite extensive bilatérale révélant une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

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    Au cours de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine(VIH), Les atteintes oculaires sont  polymorphes, pouvant compromettre le pronostic fonctionnel. Nous rapportons l'observation d'un patient présentant une choriorétinite infectieuse sévère révélant une infection par le VIH. Patient âgé de 35 ans avec antécédent de tuberculose pulmonaire en 2007, consulte pour BAV bilatérale progressive depuis 6 mois. Une acuité visuelle à compte les doigts au niveau de l'oeil droit et à mouvement des doigts au niveau de l'oeil gauche, avec présence de foyers choriorétiniens diffus visualisés au fond d'oeil et à l'angiographie. Les  sérologies VIH, toxoplasmose et CMV sont positives. Le patient a été mis sous traitement anti-toxoplasmose (Sulfadiazine et pyriméthamine) et anti-CMV (Ganciclovir per os). L'évolution sous traitement a été marquée par une régression de la hyalite avec la persistance des foyers choriorétiniens évolutifs et une acuité visuelle réduite à perception lumineuse.Key words: Choriorétinite, virus de l´immunodéficience humaine(VIH), Sulfadiazine, pyriméthamine,  Ganciclovi

    L’hémangiome caverneux orbitaire : à propos de 18 cas

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    L’hémangiome caverneux orbitaire (HCO) représente la tumeur vasculaire bénigne la plus fréquente de l’orbite chez l’adulte. Nous rapportons rétrospectivement 18 cas d’HCO pris en charge sur une durée de 10 ans (janvier 2002 - juin 2012). Leur âge moyen était de 36 ans (18 à 65 ans). On n’a pas noté de prédominance de sexe. L’exophtalmie unilatérale est retrouvée dans 16 cas, axile chez 14 cas et non axile chez 2 cas. Elle est accompagnée d’une baisse de l’acuité visuelle allant de 1/10 à 6/10 dans 68.7%. Chez une patiente l’examen trouvait une masse palpébrale. Chez une autre patiente, la découverte est faite par un scanner orbito-cérébrale suite à des céphalées chronique. L’examen du fond d’oeil était normal chez 16 patients (77.8%) et retrouvait un oedème papillaire chez 4 patients (22.2%). Le délai diagnostique moyen était de 19 mois. Un scanner orbito-cérébral a montré une tuméfaction intra orbitaire intraconique chez 15 patients (83,3%) et une tuméfaction intra-orbitaire extra-conique chez 2 cas. 17 patients ont été opérés et une surveillance régulière a été proposée chez une patiente. Le geste chirurgical a consisté en une cryo-exérèse par orbitotomie latérale chez 14 cas et par abord antérieur chez 3 cas (16.6%). Aucune récidive n’a été observée durant les 6 mois suivant l’opération. L’évolution était favorable avec une réduction de l’exophtalmie chez la totalité des patients et une amélioration de l’acuité visuelle dans 88.23% des cas. Deux cas de parésie du nerf oculomoteur externe (nerf VI) ayant bien évolué spontanément après 3 et 5 mois du post opératoire. Nous rapportons la fréquence chez une population plus jeune dans notre contexte. La voie d’abord latérale reste la voie la plus représentée dans notre série vue la taille de la tumeur, la localisation postérieur ce qui permet une meilleure exposition, ainsi que sa maitrise par nos chirurgiens. L’approche transconjonctivale, quant à elle, constitue une voie de plus en plus adoptée par les ophtalmologistes. Le pronostic dépend de la taille de la lésion et de ses rapports avec les structures de voisinage, mais il reste généralement favorable

    Cellulite rétroséptale de l’orbite chez l’enfant : a propos de 25 cas

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    La cellulite rétroseptale est une inflammation aigue de l’orbite touchant plus fréquemment l’enfant. Les complications sont redoutables nécessitant un traitement précoce et adéquat. Nous rapportons rétrospectivement 25 observations colligées au service d’ophtalmologie B entre janvier 2001 et octobre 2011. Le diagnostic de cellulite rétroseptale est retenu sur les éléments de la clinique et de l’imagerie. L’âge moyen est de 10,5 ans (9 mois à 15 ans). Une exophtalmie est retrouvée chez 23 enfants (92%), une limitation des mouvements oculaires est notée chez 4 enfants (16%) et une hypertonie oculaire chez un enfant (4%). Tous les enfants présentent un oedème palpébral et un chémosis associés à un syndrome fébrile apparus 3 à 7 jours auparavant. Le diagnostic de cellulite orbitaire rétroseptale est confirmé par la tomodensitométrie orbitocérébrale chez tous nos patients avec une cellulite orbitaire chez 21 enfants (84%) associée à un abcès orbitaire chez 2 enfants (8%) et à un abcès sous périosté chez 2 enfants (8%). Concernant la porte d’entrée, 22 enfants (88%) présentent une sinusite (pansinusite dans 52 %). 2 enfants présentent une otite moyenne et un enfant présente une plaie palpébrale. Un traitement à base d’antibiotiques par voie parentérale est instauré chez tous les patients associé à une corticothérapie chez 8 enfants avec une ponction de la collection par une aiguille chaque fois que la collection est profonde et un drainage chirurgical en cas de collection préfistulisée.L’évolution après traitement est satisfaisante chez 19 patients. Des complications sont survenues chez 6 enfants (24%) : une atrophie optique (3 cas), une rétinopathie ischémique avec un oedème maculaire (1 cas), une hémorragie pré-rétinienne (1 cas) et une panophtalmie (1cas). Dans notre étude, la porte d’entrée est dominée par la sinusite, notamment la pansinusite ce qui met le point sur l’importance du retard diagnostique jusqu’à la diffusion vers les autres sinus. Nous soulignons également l’importance des complications fonctionnelles souvent dues à la gravité de l’infection mais aussi au retard diagnostique. Cellesci sont survenues chez six de nos patients. Le taux élevé des complications fonctionnelles nous pousse à mettre le point sur l’importance de la prise en charge précoce et efficace dans un milieu ophtalmologique spécialisé
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